Alors, qu’est-ce qu’elle devient la Junkie Globetrotteuse ?
Vomie sur les chaussures de maman
Comme quand j’avais quinze ans
Invisible, mais sous ton nez,
Subtilement, enfin pas du tout subtilement, ils disaient « y’a que les loosers pour en prendre »
Donner. Laisser. Accueillir. Réceptionner. Mettre de côté. Hors-jeu. Hors lieu.
Hors toi. Dj Génial. Princesse Mololaké dissociation au revoir l’hosto.

2022. Année du capricorne. C’est ça que tu m’envoies ?
Ennui
Fracture, je me fais chier, tout le monde fait chier.
Mais pas le choix, j’baisse les yeux et j’marche seul
Une dernière et j’me casse, mais on se casse jamais vraiment car on reste dans le corps des gens qu’on aime, eh oui ! Un peu, beaucoup, patiemment ? intensément, il était une fois, deux fois, trois fois, nous irons au bois, quatre cinq six, se faire un fix, sept huit neuf, à mort les keufs !

RUE DE LA PETITE OURSE, 18 AOÛT 2016


Pas d'fucking courage

J'ai claqué toutes les portes au nez et à la barbe des anges

Et les étoiles n'ont toujours pas d'noms, à part les Ourses et les casseroles.

Une flemme de malade.

A ne pouvoir pas même s'occuper des étoiles.

Un crève-coeur.

Une folie dont tu étais* le nombril.



(* imparfait)


ARTHURA

Plaisir de consommer / Poème

Je crois que ...
je bois pour combattre ma timidité
je fume pour combattre mes normativités
je sniffe contre les temporalités

Je crois que ...
Je bois pour combattre ma féminité
je fume pour combattre mes férocités (assieds-toi fume)
je sniffe contre mes propres idées ...

Mais, oui, j'hume pour lutter

QUAND ON VEUT, ON PEUT = TOXICOPHOBIE !
PARFOIS QUAND ON VEUT, ON NE PEUT PAS.
Ouech, on déteste se voir et re-voir là dedans, ou comme ça....mais on a la tête sous l'eau, et boire,
fumer, snifer... en p'tit coups, c'est agréable...
ça détend, ça défend.
On a la caboche moins lourde, qui tourne autrement.
PARFOIS ON PEUT, MAIS ON NE VEUT PAS.
Et ouech, c'est comme ça, on se sent bien avec et comme ça, y'a même pas besoin de mettre du sens
au truc.
– Pourquoi , Pourquoi? Tu fais ça?
– Parce que ça me plaît. Parce que c'est comme ça.
En quoi c'est ton problème à toi? A vous?
Non sérieux, en quoi vouloir mettre du sens aux choses légitime ta position sur les choses?
ALORS OUI QUAND ON VEUT... (ON PEUT) CA SE POURRAIT...
Mais ça prend du temps
Et des combats intérieurs
Extérieurs
Pourquoi (toi en extérieur) veux-tu être mon combat intérieur?
Est-ce que déjà tu pourrais me regarder différemment quand je te dis: «Non mais là, je te jure c'est
différent.»
Je ne vis pas
Je ne fais pas
Je ne veux pas
Je ne peux pas …. la même Cuite.
AH LA DECISION... LE CHOIX....
Mais pourquoi tant de singulier?
Moi je prends partie pour les pluriel.le.s même s'iels sont solitaires.
Il y a DES décisions, DES choix et DES nouveaux re-Pair.E.s.

Texte 1 : Jamais seule
Sentiment de solitude. Noël
Ville allumée, criante, grouillante.
Je suis seule.
Seule…
« I’n my solitude » disait-elle.
Non, je ne suis jamais seule ;
elle est toujours la, pas très loin.
Elle guette, flair, sur le qui vive.
Elle su, dégouline, je l’a sens dormant à coté de moi.
Je me lève.
Elle est là, devant moi, ma gueule.

Lila.G

RUE DE LA PETITE OURSE, 18 AOÛT 2016


Pas d'fucking courage

J'ai claqué toutes les portes au nez et à la barbe des anges

Et les étoiles n'ont toujours pas d'noms, à part les Ourses et les casseroles.

Une flemme de malade.

A ne pouvoir pas même s'occuper des étoiles.

Un crève-coeur.

Une folie dont tu étais* le nombril.



(* imparfait)


ARTHURA

Change le monde de l'intérieur,
change-toi toi-même

J'respire le ciel et les étoiles même

Moussa - Neige